Petit dèj... [libre]

La journée ne faisait que commencer et déjà Veronica prenait une petite pause à la cafèt’… Et bien, pour sa défense, sachez que le petit déjeuné est le repas le plus important de la journée ! Et dans un hôpital, on devrait deux fois plus comprendre non ? La jeune femme était donc attabler, à moitié assise sur un grand tabouret. Devant elle, son mug favoris rempli de café et une petite assiette où l’on y avait déposé un croissant. Pas mal comme petit-déj… à vrai dire, elle y avait le droit tout les matins, puisque chez elle, elle n’avait vraiment jamais le temps d’avaler quoi que se soit. Peut importait l’heure à laquelle elle se levait, elle trouvait toujours le moyen d’être en retard, ce matin comme les autres.
Surveillant l’heure sur sa montre, Veronica observait les alentours. Elle avait encore 10 minutes, le temps de finir son croissant et d’emporter son café. Pas mal, pour un fois elle était à peu près dans les temps.

Buvant quelques gorger après avoir souffler sur sa boisson, elle se demandait bien ce qui l’attendait aujourd’hui. Pas d’estimation, puisqu’elle n’avait pas encore pu constater la tonne de paperasse et de demande de rendez-vous qui trônait sur son bureau…
En tout cas pour le moment, loin des prises de tête, elle s’accordait encore quelques minutes avant de plonger dans le travail…

House avait des nuits bien plus courtes que d’habitudes, pourtant, il n’avait pas de problèmes, ou en tout cas, il ne voulait pas les affronter. En effet, savoir que Cuddy voulait mettre les choses au clair, ça lui avait fait peur et de savoir qu’il pourrait peut-être s’engager avec elle, il n’arrivait pas à penser à autre chose qu’à ça. Puis, chez lui, il tourna en rond et ne trouva pas le sommeil, se bourrant de Vicodin, il vit l’heure et grimaça. Tant pis, autant aller embêter des gens à l’hôpital, ça le calmerait sûrement après tout, s’il devait souffrir, les autres aussi. Il alla prendre une longue douche bien chaude et alla ensuite s’habiller. Comme à son habitude, il passa un boxer noir, un jean bleu marine, une paire de nike et dans le haut, T-shirt, chemise et veste.

Une fois à la porte, il attrapa sa canne accrochée en hauteur et ses clés posées sur la table basse devant la porte et sortit. Il prit sa moto et partit direction l’hôpital. Une fois sur le parking, il se gara et entra dans l’hôpital. Malgré la nuit qui l’avait fatiguée, il rentra tout sourire avec ses lunettes de soleil et il signa quelques papiers et décida de descendre à la cafétéria, parce qu’il n’avait pas petit déjeuner. Une fois là-bas, il prit un grand café, avec un beignet au chocolat et un croissant. Il posa le café dans l’assiette avec les viennoiseries et vit les tables libres. Cependant, il remarque mademoiselle Porter et il sourit et alla vers elle.

Ne demandant pas poliment s’il pouvait s’asseoir, il le fit et posa son sac et sa canne à côté de lui, tout en souriant et fixant Veronica. Il posa son café à côté de son assiette et prit son beignet pour commencer à le manger et il fixa la femme.

- Vous faites toujours chambre à part avec lui.

House avait promit à son ami de ne pas parler en public du couple Wilson/Porter, mais il en faisait des allusions auprès d’elle, mais sans jamais citer les deux noms ou prénoms, pour ne pas mettre au courant tout l’hôpital. Cependant, il s’amusait bien en les embêtant tout les deux et surtout James, parce qu’il connaissait plus ses réactions depuis toutes ses années.

Dans les nuages, Veronica était loin d’avoir remarquer la présence de Gregory House. Mais l’aurais elle remarquer, qu’elle ne s’en soucierait pas plus… Coupant un morceau de croissant, secouant les miettes d’un air absent avant d’enfin se décider à le manger, elle ignorait plus encore que House, après avoir pris de quoi ce nourrir, allait venir directement se poser à ses côtés. Dans ses pensées, elle se demandait combien de temps le secret allait être tenu. Non pas qu’elle s’en inquiétait, au contraire, Veronica n’aimait pas vraiment cacher sa relation avec James, et finalement, le fait que celui-ci veuille tout cacher l’inquiétait peut être un peu. Pourquoi ? Parce qu’il avait honte d’elle, de sa relation, de la situation ? Mais dans se cas, pourquoi en avoir parler à House ? …

En parlant du loup…

C’est lui-même qui vint tirer Veronica de ses pensées, et une fois redescendus sur terre, la jeune femme remarqua que le grognon le moins agréable de tout l’hôpital s’installait à la même table qu’elle. Sans ciller, ni même dire quoi que se soit, elle observa la scène d’un air complètement neutre, mâchant toujours son pauvre morceau de croissant. Elle n’avait pas l’intention de s’énerver, pas de ci bon matin !
C’est donc d’un calme olympien qu’elle accueillit la remarque de House. C’était comme ça qu’il disait bonjour ? Pas étonnant tient !
Laissant un silence planer, elle prit le temps de boire un peu de café avant de répondre toujours très calmement :

« Vous pensez toujours que votre présence est indispensable aux gens ? »

Elle se fichait pas mal des remarques de House, après tout, qu’en avait elle à faire ? Elle ne le portait pas dans son cœur, mais ne le détestait pas non plus… son jugement lui importait peu. Mais ce qui la contrariait, c’était que James, qui ne souhaitait pas encore officialisé leur relation ai été la bavé sur le bureau de House… Enfin, le plus désagréable, c’était encore lui… Pauvre solitaire grincheux va !

House qui commençait à manger, ce dit que James ne devait pas souffrir à nouveau. L’oncologue venait toujours le voir, pour parler et Greg même s’il ne le montrait pas et encore moins le disait avait mal pour son ami. En effet, le misanthrope n’a que James comme ami et de savoir que ce dernier s’est fait déjà jeté plusieurs fois, à chaque fois, il est là pour le ramasser à la petite cuillère, mais il espère aussi qu’un jour, il trouvera la bonne personne et qu’il pourra se stabiliser dans une vraie et belle relation. Greg ce rendit compte qu’il devenait fleur bleu, alors il fronça les sourcils et après avoir posé sa question à la femme, il attendit une réponse, amis cette dernière laissa un temps ce qui fit sourire le médecin.

Il continua alors de manger tout en prenant du café et il regarda la femme qui allait parler et il sourit à ses propos. Il aimait bien l’embêter, mais malgré ses remarques, il espérait qu’elle ne serrait pas une relation ratée de plus pour son meilleur ami. Si House était comme ça avec Veronica, c’était en grande partie parce qu’il voulait voir ce qu’elle ressentait pour James et surtout savoir si elle serrait prête à le garder auprès d’elle très longtemps. Alors, il avala ce qu’il mangeait et il regarda la femme.

- Seulement aux gens que je ne connais pas assez.

House voulait mieux connaître Veronica, mais sans lui dire pourquoi il voulait autant savoir de chose sur elle. Ce dévoiler, non il ne le ferait sûrement pas, pas encore, ou en tout cas, peut-être s’il pouvait dire qu’elle tenait vraiment à James.

Seulement aux gens qu’ils ne connaissaient pas asser ? Alors le monde était perdu… Plus sérieusement, la jeune femme ne s’était pas vraiment attendus à ce genre de réponse. House, qui était toujours d’un humour gras bien dégoulinant, voir très huileux (Humour huileux…connaissait pas ! XD) la laissait sans rien à répondre de trop ironique. Dommage, Veronica se sentait d’humeur à rétorquer !Enfin la suite lui donnerait certainement de quoi faire, House ne devait pas être malade au point d’être presque agréable… Tout en continuant à manger, elle observait Gregory et son sourire. Veronica ne savait pourquoi, mais ce sourire l’énervait. Qu’est-ce qu’il lui voulait encore ? Depuis qu’elle avait commencer à sortir avec James, et que celui-ci avait parler d’elle à House, Veronica n’avait cesser de respecter l’amitié qu’il y avait entre lui et James. Mais à la fin, elle se demandait vraiment où House voulait en venir avec elle.

Il n’avait pas la même conception que les gens normalement constitué, et alors ? Était-ce une raison pour lui prendre la tête et lui envoyer des remarques à chaque fois qu’il la croissait ? Enfin, peut importait…comme elle disait toujours :

« Je vais donc en avoir pour longtemps si j’ai bien comprit… »

Après une autre gorgé, elle enchaîna sans lui laisser le temps de dire quoi que se soit :

« Mais parlons bien, que me vaut l’honneur de votre subtile présence ? Quand même, vous n’êtes pas venu jusqu’ici pour me demander ça… où alors si ? Finalement vous ne pouvez pas vous passer de raillerie hein ? »

Greg ce demandait comme Wilson pouvait s’être trompé autant de fois. Normalement la plus part des gens savent quand ils trouvent la bonne personne, en même temps, il l’avait cru aussi avec Stacy, mais c’était différent pour James. L’oncologue est un homme plus posé et plus calme, mais House avait toujours eu du mal à comprendre pourquoi côté cœur, il ne trouvait jamais personne. Le médecin ce dit alors que personne à part lui était au courant pour la relation entre la femme et l’oncologue. C’était quelque chose qui rendait House fier, parce que James avait confiance en lui et en même temps, Greg trouvait ça étrange. C’est vrai Wilson est un homme qui ne cache jamais rien et pourtant là, il préférait le faire. Greg c’était dit que c’est parce qu’il avait peur de perdre Veronica, mais en fait il n’en savait trop rien.

Le diagnosticien regarda alors son petit déjeuner et avala du café, tout en écoutant la femme lui parler et il fit non de la tête pour dire que ce ne serait pas si long, mais finalement, il finit par faire un grand et large sourire qui prouvait le contraire, alors comme il ne put rien dire, il l’écouta à nouveau parler et écouta très attentivement. Il fronça les sourcils, elle voulait donc savoir pourquoi il était là, il fit mine de réfléchir et reposa son attention sur elle et la fixa dans les yeux.

- Vous vous trompez, je suis un homme bien, qui me fait du souci pour mes amis.

Il avait dit ça très sérieusement et pourtant, il ne put s’empêcher de se mettre à rire à gorge déployée. Il avait pourtant dit la vérité, mais c’était évident que personne ne pouvait croire ce qu’il disait et il savait qu’elle ne le connaissait pas assez pour savoir qu’il disait vrai, alors il continua de rire.

Le rire qu’émettait House après sa tirade eut le don de tendre complètement Veronica. Qu’est-ce qui lui prenait encore ? Il fallait avouer que jamais elle n’avait rencontrer de personne aussi complexe. Et pourtant, elle en avait connu des gens étranges. Mais ce House faisait l’unanimité. Pendant qu’il riait, la jeune femme le fixait sans ciller, sans un sourire, et lui offrait une expression qui se voulais neutre, mais qui montrait bien à quel point elle était perdu.

Comment voulait il qu’on le comprenne ? Mais peut être souhaitait il complètement l’inverse, et qu’il s’amusait à semer le doute dans l’esprit des gens. Plus particulièrement elle, enfin ça c’était son côté parano… Sans plus pouvoir se retenir, elle sentait déjà son impulsivité prendre le dessus et la colère lui monté au nez. Elle ne comprenait pas les intentions de Gregory, et celui-ci ne semblait pas vouloir l’aider à comprendre. Pire encore, il semblait se moquer d’elle sans hésiter ! Elle lâcha alors violement :

« Du soucie pour vos amis…c’est certainement le fais que vous n’en ayez pas qui vous fait rire ainsi… James vous considère comme un ami, mais je n’est pas l’impression que Gregory House en soit un pour quiconque. »

A ce moment là, elle aurait volontiers hurler sa phrase. Et pourtant, elle était rester plutôt calme, bien que sa voix tremblait tant elle faisait des efforts. Si il avait su à quel point, à se moment là, il lui sortait par les yeux, et combien elle se retenait, juste pour James…

Greg finit de manger son beignet et il prit le croissant dans ses mains, pour pouvoir le manger ensuite. Mais d’abord, il but un peu de café et vit le visage de la jeune femme. Il avait rit et il voyait qu’elle était mal ou plutôt qu’elle ne comprenait pas sa réaction. Il eu un léger sourire, qu’il réussit à cacher, ce sourire de satisfaction, parce qu’il pouvait cacher ses vrais propos sous des sarcasmes et il aimait faire ça.

Alors, après avoir but et pensé à tout ça, il entama son croissant et ce dit qu’il aurait dut acheter autre chose, il aurait sûrement encore faim ensuite. Puis, il ce dit qu’il devait faire les courses, enfin un minimum, parce qu’il n’avait plus rien de frais chez lui et comme Wilson ne passait plus il devrait sûrement acheter des choses. Il fronça les sourcils et chercha ce qu’il pouvait bien acheter, mais il fut coupé par les propos de Veronica et fut bien surprit par l’entrain qu’elle mettait dans ses paroles. Mais c’était une surprise plutôt agréables, vu qu’elle n’était pas une fille qui se laissait marcher dessus et il savait que ça Wilson devait aimer.

- Je suis un ami pour James, sinon il ne m’en aurait pas parlé.

Des sous-entendus, le plaisir de ce cher Gregory House. Ne pas dire franchement que James et Veronica ont une liaison et passer par d’autres mots pour arriver à la même chose, il en eu un sourire et croqua dans son croissant, en regardant la femme.

Loin d’être décontenancer par la réalité de cette phrase, Veronica tentait tant bien que mal de ne pas envoyer la table directement dans la tronche de House. Disons plutôt qu’en temps normal, la blondinette l’aurait fait depuis bien longtemps ! Mais en face de cet insupportable bonhomme, elle se devait de garder la face. Elle savait à quel point James tenait à House en temps qu’ami. C’était pour cette raison, et uniquement celle-ci, que Veronica serrait les dent plutôt que de laisser exploser sa colère. Colère qui montait vite d’ailleurs, qui ne le savait pas ? Certainement pas House, il devait déjà savoir depuis longtemps que le caractère de Veronica n’était pas simple… Était-ce pour ça qu’il s’amusait autant à la titiller ?

Mais passons, la phrase qu’il venait de sortir semblait être une évidence. Et vraiment, Veronica n’en était pas fier ! James avait parler à House, alors qu’il avait demander à la blondinette de ne rien dire à personne… qu’Est-ce que sa voulait dire à la fin ?? Surtout que maintenant, elle était obligé de supporter le cynisme grinçant que semblait adorer House… Super…

« Chose que je ne comprend pas… Mais peut importe, ami où non, j’aimerais bien savoir où vous voulez en venir. A moins que vous n’ayez pas de but précis et qu’à cette heure, vous n’êtes là que pour vous amusez… »

S’amusez… Ce que House ne savait pas, c’était certainement que Veronica retenait chaque phrase. Et qu’un jour certainement, elle le lui revaudrait bien. Lui aussi devait avoir des points faible, comme tout le monde ! Il suffisait juste de s’armer de patience…

« Parce que si c’est le cas, vous pouvez bien vous en aller… Je n’es pas besoin de m’énerver de ci bon matin. »

Gregory aimait jouer avec les nerfs des gens ou tout simplement jouer avec eux, mais avec Veronica, c’était différent. Tout ce qu’il voulait c’était la comprendre et savoir si elle serait vraiment bien pour Wilson. Le diagnosticien est un homme têtu, complexe et qui trouve drôle de pouvoir jouer avec les autres et de voir leurs limites, mais il sait aussi jusqu’où il peut aller avec certains ou certaines. Ca il le sait avec Cuddy, ses larbins et Wilson. Mais ne connaissant pas assez la personnalité de la jeune Porter, il aimait jouer avec elle. Il continua donc de manger, ce disant que James avait au moins bon goût physiquement pour la jeune femme et il sourit à cette idée. Il ne lui restait plus qu’à savoir jusqu’où il pouvait aller, avant de lui parler par sous-entendus et surtout pour savoir s’il pouvait voir son jeu envers James.

Alors, il but un peu de café et regarda autour d’eux, pour voir qui était présent, mais aussi pour prendre ses jambes à son coup, si James le trouvait là avec Veronica. Greg savait que l’oncologue n’aimerait pas son comportement avec la jeune femme et il préférait toujours fuir plutôt que de parler face à face. Alors, il reposa son attention sur la blondinette quand elle lui parla. Quand il entendit ses propos, il sourit, il savait qu’elle se retenait et il le voyait, alors il l’écouta parler jusqu’au bout et finit par froncer les sourcils. Alors comme ça, elle ne voulait pas s’énerver, bon point pour elle enfin pour le moment.

- Vous avez si peu de patience que ça ?

Il eu un sourire en coin et lui fit un clin d’œil. Il faisait ça pour la tenter et qu’elle s’énerve, savoir si elle pouvait se retenir ou pas, une chose qu’il voulait savoir chez la femme et il allait être fixer.

Pauvre Veronica, si elle connu les pensées profondes de House, comment aurait elle réagit à ce moment là ? Pour elle, ce gars là était un imbécile fini, incapable de tisser un contact normal avec les gens, un misanthrope complètement taré, et une espèce de grincheux cynique et morbide… Aaaaah si elle avait pu lui jeter tout ça dans la figure, avec son café et un peu de crème chantilly par-dessus pour la décoration et l’esthétisme, la journée aurait été parfaite !! Mais apparemment, elle n’y était pas encore… loin le là. Le sourire en coin et le clin d’œil qu’il lui adressa après avoir veillez, très certainement à la présence de James fit battre son cœur un peu plus vite… Si il continuait comme ça, il finirait dans un pot de cornichon sur le TV de Veronica…

Certes, la blondinette tentait de freiner ses envies de meurtres. De quel droit venait il là, à lui lâcher des remarques désopilantes sur son couple, et à lui sortir des phrases inutiles alors qu’elle était tranquille ?

« Ça dépend de la personne en face de moi. »

Il avait le don de l’énerver, Veronica ne le cachait pas et certainement que House appréciait intérieurement. Mais au moins il était prévenue, et dans le cas où l’impulsivité de Veronica reprenait le dessus, il n’aurait pas de surprise.
Excédé, elle lâcha un soupir avant de cracher :

« Venez en au fait, je n’ai pas toute la journée… »

Greg savait que continuer sur cette lancée avec elle, pouvait lui donner des réponses à ses questions et surtout savoir s’il pouvait lui faire confiance pour le bonheur de James. Le médecin savait aussi que s’il en parlait à Wilson de cette relation qu’il a avec sa secrétaire, il se ferait rembarrer sans attendre. C’est pour ça qu’ils les prenaient séparément et surtout, qu’ils ne leurs parlaient pas en même temps. De plus, il savait que Veronica ne devait pas parler de ça avec James, pour ne pas montrer qu’il a encore fait des siennes et surtout qu’elle peut se débrouiller sans un homme à ses côtés. Greg pensait vraiment que Veronica et Wilson n’en parlait pas, mais il ne pouvait pas le savoir vraiment.

Alors, il prit à nouveau un peu de café et son croissant, pour la continuer et il écouta la femme parler en même temps. Il eu un léger sourire à sa première remarque et avala son café. Il ne dit rien, il la laissa juste parler et écouta à nouveau ses paroles. Il continua de manger et avala son croissant et but du café puis il fronça les sourcils en fixant Veronica.

- Ah parce que vous pensez que je suis là pour vous parler ? Ah non, pas du tout, j’avais personne à embêter et je vous aie trouvé donc je suis venu.

Il disait ça avec un total détachement qu’il en avait l’air presque gamin et ça le fit sourire.

« Dans ce cas… »

La jeune femme n’avait vraiment pas l’intention de s’éterniser sans aucun but précis. Au contraire, couper court à cette conversation complètement stérile n’avait vraiment aucune utilité a part ce jeter des vannes toutes les deux secondes. A quoi bon ? Et Veronica n’était vraiment pas d’humeur à ça. Surtout que devant House, elle devait baisser les yeux. Pourquoi ? James… encore et toujours James. Si elle n’avait pas tenue à lui, sincèrement, la situation entre elle et House aurait déjà dégénérer depuis longtemps.
Au lieu de cela, elle tentait de se maîtrisez tant bien que mal, et s’était même résigner à « fuir », chose qui la dégoûtait profondément Mais que voulez vous… Finalement, c’était une belle preuve d’amour, ce que malheureusement House ne pouvait pas savoir. Veronica ignorait que celui-ci était en réalité venu pour deux choses : la connaître un peu mieux, et tenter de déceler ses intentions vis-à-vis de James… Mais si House ne le disait pas clairement, comment pouvait elle deviner ?

« J’attendais quelque chose d’intéressant mais à l’évidence venant de vous c’est peine perdus…Il faut se rendre à l’évidence. Je vous laisse mon croissant, vous avez l’air d’avoir faim… »

Sur ce, elle sauta de son tabouret, attrapa son mug sans lâcher House du regard. C’était comme un ultimatum. Soit il crachait le morceau et à partir de la les choses pourraient peut être devenir constructive, soit il était vraiment là pour lui foutre et bourdon et Veronica pourrait partir sans rien demander…

Gregory savait qu’il devrait parler franchement avec Veronica pour avoir certaines réponses et il ne pensait pas devoir le faire si vite, mais il vit que la blondinette voulait des réponses et House ne pouvait se dévoiler, il devrait trouver un autre moyen. Il prit le croissant qu’elle lui donnait et but un peu de café pour se dégager la bouche et il regarda la jeune femme.

- Pourquoi lui ?

Il ne pouvait pas lui dire aussi vite qu’il voulait prendre soin de James malgré les apparences, non il n’y arriverait pas de toute façon. Alors, il préférait savoir pourquoi elle voulait de Wilson et pas d’un autre homme qui pouvait travailler à l’hôpital ou même à l’extérieur. Il but un peu de café et reprit la parole.

- Y a mieux vous savez ?

Il sourit, non, il ne parlait pas de lui. Il avait une personne dans sa vie et c’était déjà assez compliqué comme ça alors il n’essayerait pas de séduire la blondinette et encore moins celle qui partage la vie de son meilleur ami. Non, House est bel et bien un salopard, mais il ne bousillerait pas la vie du seul homme qu’il respecte réellement.

Enfin la jeune femme semblait avoir reprit le dessus. Elle avait bel et bien réussit à lui décrocher la mâchoire autrement que pour dire des imbécillités. Maintenant, il avait enfin lâcher ses sarcasmes pour deux mots : « pourquoi lui ? ». Et Veronica en était sciée. Si seulement elle s’était attendus, ne serait ce qu’une seconde à cette question !! Complètement béat, elle se demandait bien ce qui lui passait par la tête. Se tournant alors un peu plus vers lui, elle le regarda continuer de manger et finir le croissant de la jeune femme avant d’ajouter qu’il y avait mieux. Veronica ne pu s’empêcher de lâcher un rire étonné.
Non mais vraiment, il n’était pas fini ce gars là !!

Maintenant qu’elle reprenait de l’assurance, et que House avait cracher le morceau, Veronica récupérait son sourire malicieux et moqueur. Il était certain que peu de gens, voir personne ne connaissait ce visage là de House, celui d’un homme qui semblait faire preuve de beaucoup d’attention vis-à-vis de celui qui devait être son seul ami… Et voila comment reprendre le dessus…

« Alors c’est pour ça… Et bien, vous avez l’air ridicule… »

Revenant s’installer sur son tabouret, elle observait House d’un regard amuser, moqueur…C’était vraiment la meilleure celle là ! House qui lui demandait pourquoi elle avait choisit James ! Mais dans quelle but après tout ?

« Est il au courant de ce que vous me demandez maintenant ? »

Bien sur que non, mais raison de plus pour se moquer un peu non ?

House savait qu’elle comprendrait ses paroles et il en fut vite fixé. En effet, au visage de la blondinette il comprit qu’elle était étonnée par le comportement du médecin et il continua de manger, comme si de rien n’était et qu’il parlait comme d’habitude. Alors, il but un peu de café et regarda autour d’eux, sans voir James, ce qui était à la fois bon et mauvais signe. En effet, c’était bien parce qu’ils ne les verraient pas ensemble et mauvais, parce qu’il n’était pas encore dans l’hôpital et bizarre parce qu’il ne cherchait à trouver sa petite amie. Puis House regarda Veronica qui avait un sourire satisfait, étrange. Il fronça les sourcils et ce dit qu’il avait mal commencé en lui parlant. Alors, il écouta parler la femme et eu un sourire en coin.

- On me le dit souvent et j’aime être ridicule.

House continua de manger et but du café en voyant certaines personnes qui avaient l’air surprise de voir les deux personnes se parler. Oui, c’est vrai que House ne mangeait que très rarement à la cafétéria et qu’il ne parlait jamais avec personne, alors avec une secrétaire qui en plus ne l’aime pas, c’était encore plus étrange. Puis Greg vit Veronica s’asseoir à nouveau à sa place et la regarda essayant de savoir ce qu’elle pensait. House savait pourquoi elle posait cette question et il fronça les sourcils.

- Discussion ou moqueries ?

La tournure que finissait par prendre cette discussion amusait finalement la jeune femme. Cette fois, elle n’était plus la victime des quolibets de House, mais c’était lui qui devait subir la moquerie de Veronica. Vraiment très plaisant !! Il aimait être ridicule, tien, encore une chose à noté, elle se ferait un plaisir de le satisfaire sur ce point là. Souvent, il regardait autour de lui, pour vérifié la présence de James ? Peut être bien, mais si il se pointait maintenant, la conversation ne serait peut être plus aussi drôle…quoi que ?

Discussion ou moquerie ? Bonne question, bien que la jeune femme n’aurait jamais sut trancher entre les deux. Déposant son mug de nouveau sur la table, elle s’y appuya et observait toujours House d’un air amusé :

« Certainement les deux. Mais vous n’avez pas répondu à ma question. Mais là, vous aller certainement me reprocher la même chose. »

Puis elle s’approcha un peu plus, comme pour parler dans la confidence, un sourire malicieux figé sur ses lèvres :

« Alors je vais vous répondre d’abord. Bien sur qu’il y à mieux, il y a toujours mieux ! Mais franchement, mes critères ne vous regarde absolument pas… J’espère avoir été clair ! »

Puis elle se pencha en arrière pour s’appuyer finalement sur le dossier du tabouret et porter une nouvelle fois son mug pour y boire quelques gorgées. Au moins, les choses étaient dites. Ce n’était pas elle qui irait raconter sa relation à House. Si James voulait le faire, qu’il le face. Mais elle resterait loin de House niveau confidence…

House savait qu’il n’avait plus le dessus sur la situation, mais pour le moment il s’en fichait parce qu’il voulait des réponses. Cependant s’il devait être plus ridicule qu’il l’était déjà, il prendrait la poudre d’escampette. Alors, il finit son autre croissant et son café. Il regarda Veronica qui avait l’air contente de pouvoir le tenir, amis elle ne savait qu’il pouvait retourner la situation à tout moments, alors il sourit et écouta parler la blondinette. Puis, il regarda venir vers lui, un peu surprit, mais il resta sans rien dire ni faire.

Continuant de froncer les sourcils, il écouta les propos de la femme et eu un léger sourire aux lèvres. Elle ne voulait donc pas en parler, mais pourquoi par peur ? Pour ne pas se fâcher avec James ? Etrange réaction, quoi que normal, vu que House saurait forcément en parler avec d’autres personnes. Peut-être avec Cuddy vu qu’il avait dut à lui parler de ces sentiments à lui envers elle, alors pourquoi pas parler d’un autre couple. Puis, il posa son attention sur la femme et eu un sourire en coin.

- Au moins il ne doit pas vous décevoir au lit.

Il fit un clin d’œil et se leva en prenant ses affaires. Il regarda Veronica qui le fusillait du regarde et il mit ses affaires à la poubelle. Il ne savait si elle allait le rejoindre ou pas, mais il savait qu’elle réagirant forcément à sa remarque.

Veronica s’étouffa à moitié avec sa boisson en entendant la dernière phrase de House. Elle avait bien comprit ? Non impossible…il n’aurait pas dit ça quand même ! Si ? Si elle n’avait pas eu un minimum de retenu, elle aurait certainement bavé sa boisson, bouche bée sous le choc. Mais comment James pouvait supporter ça ? Se reprenant lentement, elle observa alors le sourire en coin d’House qui semblait près à partir… Non, il ne s’en tirerais pas comme ça cet espèce de gros détraqué !
Le temps qu’elle se reprenne, il partait déjà en direction de la sortit. Les pommettes rougissant sous la colère, elle sentit sa respiration s’accélérer avant de hurler :

« HOUSE !!!! »

Furieuse, Veronica fonça vers l’homme, sans se soucier de ce qui se passait autour d’elle. Cette fois il avait dépasser les bornes ! Elle avait beau tout faire, là, il fallait bien qu’elle extériorise tout ça non ?
Arrivé sur les talons de House, la jeune femme l’attrapa par l’épaule pour le retourner de force avant de lâcher le plus doucement possible :

« Je ne vous permet pas de parler comme ça ! Qu’est-ce que vous voulez à la fin ?? C’est quoi votre problème ? Vous pensez pouvoir parler aux gens de cette façon sans remontrances ? Jusque là j’ai toujours supporté vos remarques pour LUI mais si vous voulez vraiment qu’on ne s’entendent pas dites le de suite que je ne m’épuise plus ! »

Reprenant sa respiration, la jeune femme l’observait d’un air mauvais, les yeux brillant de colère. Tout le monde n’aurait pas réagit comme ça. Les plus sage auraient certainement laisser couler. Mais pas Veronica. Était-ce qu’il avait cherché ?

House continuait de mettre ses affaires à la poubelle quand il vit le visage de la femme et continua toujours de sourire. Comme elle ne disait rien, il partit vers la porte et entendit son prénom qu’elle hurlait. Il eu un sourire satisfait aux lèvres et se stoppa sans se tourner. Il passa une main sur son visage et sourit de plus belle. Première chose, il savait jusqu’où il pourrait aller avec désormais. Femme patiente, mais qui n’aime pas qu’on touche à son intimité comme tout le monde, mais surtout pas de sexualité, encore une fois comme tout le monde, mais elle, elle avait l’air différente. Surtout connaissant James, le diagnosticien trouvait étrange, qu’il puisse avoir une fille si belle et si calme près de lui. Mais il sortit de ses pensées, quand il entendit les pas de la blondinette aller vers lui.

Il prit alors sa marche et croisa quelques regards, certains amusés parce qu’il avait encore énervé une personne et d’autres exaspéré mais pas si étonné qu’elle puisse être énervée contre lui. Il sentit alors la main de Veronica sur son épaule et elle le fit tourner. Elle a de la poigne, ce qui fit sourire House, qui se rattrapa avec sa canne, pour ne pas avoir mal à sa jambe avec le déséquilibre. Il la regarda alors et écouta attentivement ses propos, tout en fronçant les sourcils. Il fut surprit de la virulence de la femme, amis plutôt agréablement surprit, au moins, elle protégerait James et c’était un bon point pour elle. Une fille plutôt bien pour Wilson apparemment. Alors, il ouvrit la bouche et commença à parler.

- Je peux tout me permettre avec des gens, que je connais. Vous avez put le constater avec Cuddy, Wilson, mes larbins et bien d’autres encore. Je me fiche totalement de savoir si vous m’aimez ou pas, tout ce que je veux, c’est savoir qui est qui.

Bien sur quand il disait ça, le sous-entendu était, je veux que vous l’aimiez lui. Mais ça il ne pouvait pas le dire comme ça, c’était s’ouvrir trop et même si la femme connaissait ses sous-entendus, il espérait qu’elle ne le ferait aller plus loin dans ses propos, ou en tout cas, qu’elle ne veuille pas de lui, qu’il en parle à James ou même qu’elle veuille se moquer de lui, en lui disant qu’il était un vrai être humain.

Veronica n’en croyait pas ses oreilles. Si elle ne connaissait pas House, elle ne pensait plus qu’il était une misanthrope grincheux complètement malade… pour elle, maintenant, House était un fou. La façon de pensée de celui-ci la flanquait par terre. Vraiment ce gars ne venait pas de la même planète que le monde entier, très certainement. Mais alors, il avait fallut qu’elle tombe sur le seul spécimen existant… balosité !
A présent elle savait pourquoi il se permettait tant de chose vis-à-vis d’elle, mais ne le comprenait pas pour autant. Rester planter devant lui comme deux rond de flan, la jeune femme tentait de comprendre en silence, de faire le lien entre ce que venait de dire, et faisait House tout les jours, avec tout le monde et sans arrêt… Puis enfin, elle laissa échapper d’une voix morne et pleine de colère :

« Vous vous le permettez avec les gens que vous connaissez ? Mais contrairement à James et à Cuddy, vous ne me connaissez pas. Et je ne suis certainement pas une de vos Larbins… »

Puis elle le dévisagea. Même si il ne lui paraissait pas auparavant si antipathique qu’on le disait, maintenant il l’était. Plus encore, elle comprenait tout ceux qui ne le supportait pas. Mais ces gens là ne cherchait peut être pas asser à le comprendre. Veronica avait tenter, mais à présent, plus que ridicule, House la dégoûtait presque. Dommage, puisque tant que sa relation avec James durerait, croiseront les doigts pour quelle dure longtemps, Veronica serait obligé de supporter House…

« Et si vous cherchez à savoir qui je suis, il va certainement falloir changer de stratégie House… »

Sur ce, la jeune femme n’avait plus rien à dire. Surtout pas en sa compagnie à lui tien ! Après un dernier regard froid jeté sur Gregory, elle reprit sa marche en passant insolemment a côté de House, le frôlant de manière provocatrice. Son mug ? Rester sur la table, tant pis. Il ne valait rien comparé à son envie de se tiré de là. Elle avait bien envie d’aller passer un savon à James. Mais pas maintenant, d’abord, elle devait se calmer, histoire de parler sereinement. Il était vraiment hors que question qu’elle se dispute avec James à cause de House…

House regarda la jeune femme. Il savait très bien qu’il devait s’être un peu dévoilé, mais il vit surtout l’air sur le visage de Veronica. En effet, la jeune femme avait l’air vraiment déconcertée, mais surtout surprise par House et son comportement. L’homme était vraiment étrange quand il s’agissait de parler de sentiments ou de choses sérieuse et une nouvelle fois, la personne en face de lui ne le comprenait pas. Puis, il regarda la femme et l’écouta parler, il savait qu’elle était décontenancée par ce qu’il lui disait et il avait un visage neutre, ne faisant qu’écouter ce qu’elle avait à dire.

Quand elle finit sa première phrase, il fit une légère moue. Si elle avait été une de ses larbins, James lui aurait sûrement demandé d’être gentil avec elle et il aurait tout l’inverse. En même temps, c’est ce qu’il fait déjà et en ce moment même. Finalement, il regarda à nouveau la femme, sans rien dire. Il ne dirait rien, il savait que pour le moment, il ne dirait rien, car la jeune femme devait le haïr déjà assez longtemps.

C’est alors que la femme parla une autre fois et il l’écouta sans rien dire. Il n’avait vraiment pas prévu tout ça par rapport à James, n’y par rapport à Veronica. Il savait que la jeune femme en parlerait forcément à Wilson de cette discussion ou de cette prise de bèque, enfin cette discussion houleuse. Quand la femme partit, House passa une main sur son visage, à la fois content de savoir comment lui parler, mais déçu de ne pas pouvoir en savoir plus pour le moment.

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