Journée de repos (?) [House]

Nous étions samedi aujourd'hui et pour une fois, Lisa avait décidée de prendre un jour de congé, le week end s'annonçait beau et elle comptait bien en profiter avec October, même si pour le moment celle-ci se trouvait chez une amie pour un goûter d'anniversaire. Elle l'y avait donc emmener dans la matinée, contente de voir que sa fille aie pu si rapidement se faire des amies, elle l'avait même accompagnée pour choisir un cadeau à son amie, la veille après le travail qu'elle avait quitté un peu plus tôt qu'à l'acoutumée, et elles avaient passés une bonne soirée, devant une pizza, du soda et un bon film choisit par October.
Il était à présent près de midi, et Lisa était dans son salon, devant la télé, à relire un vieux roman qu'elle n'avait jamais terminé et c'était l'occasion de le faire tout en regardant en fond sonore un épisode de General Hospital, une rediffusion d'ailleurs à ce qu'elle pouvait entendre. Elle avait changé, habituellement elle n'aurait pas pris de congé, mais depuis qu'elle avait eut October, elle avait prit l'habitude de prendre un peu plus de temps pour elle qu'avant à trop travailler toujours à l'hopital. Elle savourait aussi une bière fraiche, nous étions en automne mais il faisait encore relativement chaud, d'ailleurs elle avait enfiler un fin jean et un haut blanc, sorte de body sans manche et avait remonté ses cheveux en une simple queue de cheval. Attitude relachée en quelque sorte. Et tout allait pour le mieux, elle ne pensait plus à rien et House l'avait éviter des jours entiers, tant mieux un soucis de moins pour elle et dans deus jours elle aurait son rendez-vous, donc elle pouvait espérer qu'il n'intervienne pas, mais le connaissant, elle gardait de forts doute sur ce point là...

House avait comme tous les jours, travaillé dur et surtout, il avait réussit à ne pas croiser Cuddy pendant un long moment après leur discussion houleuse dans le bureau de la femme. Il avait passés des jours heureux à ne pas être embêter par elle et en même temps des journées longues et affreuses à ne pas voir si elle allait bine ou pas. Il avait été un homme torturé pendant une longue période et il voulait mettre les choses au clair un jour, mais quand, tel était la question. Ce samedi, House se leva très tranquillement et partit prendre le journal au pied de sa porte, ainsi que son courrier et il partit petit déjeuner. Il prépara son plateau avec beaucoup de nourriture et se planta devant la télévision.

Une fois devant, il l’alluma et commença à regarder General Hospital, sa série préférée. Puis, il commença à ouvrit son courrier, pour la plus part des factures et il ouvrit alors son journal. Tout en mangeant, il lisait les différentes rubriques et il allait souvent aux pages sport et à la BD. Cependant, il écoutait la télévision et entendit un des dialogues, il fronça les sourcils et baissa le journal de devant ses yeux et il regarda le poste.

- Brenda, je t’aime depuis si longtemps, que je ne te l’ais jamais avoué, j’avais bien trop peur.

- Steeve, tu aurais du, c’est trop tard aujourd’hui, je suis avec Brendan.

Le Steeve se mit alors dans tous ses états et embrassa Brenda, mais House ne faisait déjà plus attention à ça, il était plutôt subjugué par les propos. Dire la vérité sans attendre, ne pas se faire prendre sa place, il devait parler avec Cuddy et il le ferait aujourd’hui. Il se leva et mit ses affaires sur le bar dans la cuisine et partit dans la chambre.Une fois habillé, il éteignit la télévision.

- Merci Brenda

Greg sourit et prit sa moto, direction la maison de Lisa. Une fois devant cette grande maison qu’il connaissait bien, il eu un sourire en coin, imaginant Lisa et October jouer dans l’allée ou rentrant du travail et de l’école. Il descendit de sa moto et avança dans l’allée. Une fois à la porte, il prit sa canne en main et il allait taper, quand il préféra se stopper. Il était venu pour lui parler d’accord, mais dirait-il tout ce qu’il pense, c’était moins sûr. Il prit alors un papier qu’il avait dans sa poche et un stylo et écrit dessus, "Quand vous serez prête à me parler, appelez moi." Il colla le mot à la porte et frappa, tout en partant vers sa moto, espérant qu’elle ne le voit pas.

Tout en lisant, prétend une oreille distraite à la télé, Lisa releva les yeux vers la télé au fameux passage cité plus haut et secoua la tête, simple coïncidence, c'était un soap opéra... rien à voir avec la vie réelle, elle spupira alors puis reprit son bouquin en main après avoir but un peu et tourna la page, le chapitre touchait à sa fin, Heureusement, elle se souvenait à présent de pourquoi elle n'avait pas réussit à le finir en fait, il était d'un ennui... Elle le referma donc et le posa sur la table basse devant elle et se leva du canapé pour aller se chercher un autre livre dans son bureau, un plus intéressant cette fois qu'elle avait déjà lu certes mais bon au moins elle saurait qu'il l'occuperait mieux que celui-ci.
Retournant au salon, elle se réinstalla dans le canapé, et entama le livre, l'épisode était fini entre temps et à présent ils diffusaient le journal de la mi-hournée, elle écoutait donc avec plus d'attention, laissant un moment de côté son livre quand on toqua à sa porte. Elle haussa les sourcils, qui celà pouvait être vu l'heure, pas le facteur, déjà passé plus tôt dans la matinée, pas October, ni quelqu'un qu'elle attendrait. Elle déposa son livre à ses côtés et baissa la son de son téléviseur et alla ouvrir mais pour ne trouver personne derrière la porte. Et alors qu'elle allait refermée sa porte, elle trouva un mot collé à sa porte, reconnaissant l'écriture dessus et décrocha donc le bout de papier et lu son message. Elle, prête à lui parler? Encore une bonne blague de la part d'House, une fois de plus il lui donnait le rôle de celle qui bloquait tout alors qu'il n'en était rien. Elle froissa le mot dans sa main et claqua sa porte, sentant à nouveau une colère pointée en elle et alla donc dans sa cuisine pour aller se réchauffer de quoi manger et en attendant devant son micro-onde, appuyée d'une main sur le meuble l'autre sur sa hanche, elle secouait la tête, il ne manquait pas de toupet, encore! La sonnerie du micro-ondes retentissant, elle en sortit le plat et retourna devant la télé mais ne put pas avaler grand chose, tellement son énervement lui coupait l'appétit.
Après avoir jeter les restes à la poubelle, elle regarda le combiné du téléphone accroché au mur et le prit en main, le gardant sans composer de numéro, le regardant simplement, mais après avoir prit une profonde inspiration et soupiré, elle composa son numéro et attendit donc qu'il daigne décroccher mais elle ne comptait pas parler, pas pour le moment non juste lui dire qu'il était un idiot...pour changer!

House avait réussit à monter sur sa moto et a démarrer sans se faire repérer. Enfin il l’espérait parce que si elle l’avait vu, il savait qu’elle aurait tout de suite fermée la porte et qu’elle n’aurait pas forcément vu le mot, car elle aurait mit de la force pour fermer la porte. Une fois chez lui, il posa ses clés sur la table basse et regarda son téléphone, pas de messages, pour le moment, elle ne voulait pas lui parler. Alors, il alla ranger les affaires qu’il avait laissées sur son bar et il finit par aller dans sa chambre. Il s’allongea sur le lit et regarda le téléphone, il n’y avait toujours rien. Il se mit à regarder le plafond et ferma les yeux un instant, pour réfléchir.

Il ce disait qu’il aurait dut fonder cette famille qui lui tend les bras depuis si longtemps, mais il savait aussi qu’il avait peur et que Lisa ne l’aimait peut-être plus. Le jour où il avait été dans son bureau, en sentant le contact de leurs lèvres, House savait qu’elle n’avait pas oublié ces sensations qu’ils avaient eu plusieurs années auparavant. Il eu un sourire aux lèvres, mais le perdit bien vite, car il fut surprit par la sonnerie du téléphone. Elle avait donc eu son mot et soit c’était bon signe, parce qu’elle voulait bien lui parler, soit c’était mauvais signe, parce qu’elle l’enverrait balader. Il hésita, puis toujours allongé sur son lit, il décrocha.

- Allo ?

Elle attendait donc toujours qu'il déccroche et assise sur le rebord de son meuble, elle tapota du pied d'impatience et quand il déccrocha elle répondit donc.

- Je devrais vous parler de quoi House? Du fait que vous êtes un idiot fini, non ça vous le savez déjà et vous en êtes fier, ce que je trouve assez pitoyable à vrai dire. Du fait que vous avez été assez bête pour laisser le bonheur encore partir loin de vous comme vous l'avez fait avec Stacy, une chose que je tiens à dire, je ne suis pas elle, au cas où vous ne l'auriez pas vu. J'ai sauvé votre poste dieu sait combien de fois durant toutes ces années, j'ain confiance en vous, même si ça m'attire des ennuis, je vous respecte en tant qu'être humain si on peut dire que la vie que vous menez peut constituer une existence. Je devrais peut-être aussi évoquer le fait que vous êtes toujours le premier à me reprocher votre choix de planter votre vie. Si je vous ai demander de devenir le père de mon enfant ce n'était pas sans raisons, ce n'est pas non plus sans raison que je m'efforce de rattraper vos conneries et que je me sens conernée par vous, mais ça vous le savez, vous savez tout ça et cependant vous venez encore une fois de plus me bassiner avec ça, je n'ai rien à dire de plus que ce que je n'ai déjà dit, si vous vouler rattraper les choses maintenant, c'est un peu tard, surtout si vous vous y prenez de cette manière en me mettant la faute sur le dos. Sur ce bonne journée et bon épisode de L World!

Elle raccrocha ensuite et souffla un bon coup, elle avait tout dit sans vraiment reprendre son souffle mais au moins elle avait vidé son sac.

House attendait une réponse de la part de son interlocuteur et il n’eu pas besoin d’attendre. En effet, il reconnu la voix de Cuddy et eu un sourire, qui s’effaça bien vite. La femme lui parlait comme s’il ne devait pas répondre, ou en tout cas, qu’il devait écouter et il le fit. Encore une fois elle avait raison, elle savait lire en lui et ce qui lui plaisait et en même temps ça lui faisait peur, parce qu’il avait toujours été très renfermer et qu’une personne qui plus ait une personne qui lui ait chère puisse lire en lui comme ça, ça lui faisait vraiment très peur. Alors, il écouta à nouveau les propos de Lisa et fronça les sourcils, parce que certains propos lui firent très mal.

Il s’assit sur son lit, en tenant sa jambe et pouvant ainsi poser son pied à terre. Il prit une pilule de Vicodin, en écoutant Lisa parler et il continua de froncer les sourcils. Quand elle parla de Stacy, il leva les yeux au ciel, après tout, cette femme faisait désormais partit de son passé et il ne tenait pas à la voir d’ailleurs. Puis, elle ce mit à dire qu’elle prenait toujours soin de son poste à l’hôpital et puis, qu’elle parlait de son existence, il se rallongea sur son lit et fit une légère moue. Quand elle ce mit à parler du fait que ce n’était pas par hasard qu’elle voulait qu’il soit le père de son enfant, il eu un grand sourire. Il le savait déjà mais de l’entendre le dire, ça lui faisait du bien, ça rattrapait de tout ce qu’elle venait de dire, mais quand il entendit le mot c’est un pue tard, il ce dit qu’il avait été trop stupide pour prendre la situation en main et faire changer la donne, mais il l’écouta à nouveau et entendit le téléphone et fronça les sourcils.

Elle avait raccroché et il en fit autant. Il était donc allongé sur son lit et il passa un bras sous sa tête, en fixant le plafond. C’est étrange, mas il regardait souvent le plafond quand il se posait des questions et pas que lui d’ailleurs. Puis, il ce dit que si elle avait été comme ça avec lui, il pouvait répondre à ses accusations, alors il prit le téléphone et l’appela.

Elle l'avait peut-être effectivement blessé par ce qu'elle venait de lui lancer au téléphone, mais elle aussi avait été meurtrie depuis toute ses années, de s'accrocher à un fol espoir d'un jour enfin le voir agir en homme, avec un grand H, et comme il le disait si bien lui-même à certains de ses patients "d'avoir les couilles" de prendre une décision.
Mais toujours était-il qu'elle se sentait soulagée de l'avoir fait, de crever l'abcès qu'elle avait accumulé depuis tout ce temps et tant pis s'il devait en souffrir, il devait avoir l'habitude non avec sa jambe un peu de vicodin et quelques verres et il dormirait à point fermés sans aucun remords.
Evidemment elle n'était plus objective depuis bien longtemps mais elle reposa son téléphone et retourna au salon se calant dans son canapé, remontant ses jambes contre elle, profondémment attristée d'en être arrivée à ce point avec lui, elle qui espérait tant pouvoir malgré tout former une famille, une véritable famille unie et heureuse avec lui, mais plus le temps passait plus l'image parfaite qu'elle s'était bâtie s'étiolait avec les bourdes de Gregory et sa fichue tête de mule. Elle ne regardait même plus l'écran, posant sa tête sur ses genoux, ses bras tenant ses jambes contre elle, elle se contentait de rester là, fixant le vide devant elle et sursauta légèrement en entendant le téléphone sonner. Elle décroccha se doutant bien de qui pourait bien être au bout du fil.

- Je vous écoute, démoliser encore tous mes reproches, vider votre sac.

Greg savait qu'il devrait parler et qu'elle le laisserait faire sans dire un mot, il voulait être sincère mais sans trop se dévoiler, parce que la dernière fois qu'il l'avait fait, il lui manquait un muscle et son ex c'était remariée depuis. L'homme qui entendait toujours la sonnerie du téléphone, ce dit qu'il devrait trouver des choses à dire à cette femme, avec qui il veut construire une vie stable sans rien demander d'autre. Mais il savait aussi que s'il se confiait ça voulait dire être différent et pouvoir montrer et encore plus Gregory House, le médecin détesté mais avec une vie rangée. Il était vraiment amoureux de Lisa, il savait qu'elle était la seule femme dans sa vie qui pouvait le faire changer et le faire devenir meilleur et que pour elle, il était vraiment prêt à tout. Le médecin avait été jusqu'à coucher avec elle, pour qu'elle puisse avoir un enfant. Le fait d'avoir couché avec elle, ce n'était pas juste pour coucher, mais c'était bien plus pour lui et il savait que ce l'était aussi pour elle. Le fait de pouvoir la sentir prêt de lui et de pouvoir dire qu'il avait un enfant qui était né de l'amour entre deux personnes, c'était ce qu'il voudrait dire à tout le monde.

Puis, il entendit que son interlocuteur venait de décrocher et il eu un sourire, mais le perdit bien vite, en écoutant Cuddy parler. Toujours allongé sur son lit, il eu du mal à avaler sa salive et ferma les yeux en se frottant le visage. Il laissa un long silence, avant de respirer et il ce décida à parler.

- Je ne vous reproche rien, bien au contraire.

Il ce stoppa et se tapa la tête contre sa main. Puis, il soupira et baissa la tête, en la relevant, il prit une grande inspiration et reprit ses propos.

- Le bonheur je l'ais toujours laissé passer et je ne peux m'accrocher à personne, sans leur faire du mal. De savoir que j'ai des personnes qui m'aiment me fait peur, non, ça me fait du mal, parce que je sais que ne serais jamais à la hauteur, alors je laisse tout partir en lambeau comme toujours. Je sais aussi que vous risquez votre place chaque jours, en me couvrant, en prenant ma défense, mais vous le faites parce que je suis un bon médecin, malgré mon caractère. Pendant longtemps j'ai cru que vous preniez ma défense parce que vous ne vouliez pas que je parte et que je fasse le bonheur d'un autre hôpital, mais j'ai comprit depuis que c'était la peur que je parte pour faire le bonheur d'une autre femme. Je sais également que ce n'est pas pour rien que vous avez voulut que je sois le père de votre ou plutôt notre enfant, je le sais très bien.

Il eu un léger mal aise, quand il dit le notre enfant, non pas qu'il avait mal, mais plutôt, il avait envie de laisser la conversation et de se renfermer sur lui a nouveau mais il avait été trop loin dans ses expliqua pour en rester là, il devait continuer, alors il reprit la parole.

- Vous dites que c'est trop tard, alors je ne tenterais plus rien, mon tour est passé et un autre homme veut faire votre bonheur, content pour vous et October.

Il baissa la tête et dit.

- The L Word, c'est demain, au revoir.

Il raccrocha alors. Il ne savait pas si elle le rappellerait mais au moins, il avait put dire la vérité. Bien sûr il l'avait dit par téléphone et ne savait pas s'il serait capable dans un face à face, alors il reposa la téléphone sur le lit et s'allongea bien en regardant à nouveau le plafond.

Et Lisa l'écouta donc lui parler, surprise de voir qu'il ne comptait pas lui réfuter par A+b que ce qu'elle venait de lui dire ne tenait pas la route. Elle écouta donc attentivement, chaque mot et sentait bien que pour lui c'était dur de le faire, et même par téléphone. Et bien sûr elle avait quelques doutes sur le pourquoi du comment, de la raison profonde qui le poussait à aigr ainsi, mais s'il ne l'évoquait que par allusion, elle avait bien compris que ce qui le retenait c'était une peur, la peur d'être heureux.
Quand il raccrocha, elle restait alors ave cle combiné en main, à la regarder sans rien dire. Puis le reposant sur la table basse, elle resta à le contempler sans bouger, restant en position fétale dans son canapé, plus rien autour ne venait la distraire, elle n'entendai tplus ni la télé ni les bruits provenant de l'extérieur. Elle réfléchissait, à quoi faire, quoi dire, comment lui montrer qu'il pouvait y avoir droit à ce fichu bonheur qu'il se refusait pour dieu sait quel prétexte stupide. Elle reprit le combiné en main et le rapella alors, attendant qu'il déccroche, et une fois que la tonalité lui indiqua qu'il l'avait fait elle dit:

- Ce n'est pas un autre que je veux.

Et ce put tout ce qu'elle réussit à dire, pour le moment, attendant une réaction de sa part même si elle ne pouvait pas le voir, mais elle avait exprimer la le fond de sa pensée, ce qu'elle voulait vraiment. C'était pourtant simple, lui.

Greg qui avait raccroché savait qu'il avait essayé d'être franc, mais il savait aussi qu'il pouvait avoir fit du mal à Lisa. Il ne l'avait pas voulut bien sûr, mais il devait être sincère et le fait de lui avoir dit tout ça, c'était un poids en moins sur les épaules et une façon de pouvoir lui dire par un autre moyen qu'il l'aimait plus que tout. Il ne savait pas comment le lui dire en face, il avait toujours les mains moites, il sentait son coeur s'emballer et il était très mal à l'aise. Puis, le fait de ne pouvoir lui parler avec sincérité, ça lui faisait mal mais il se résignait à jouer les méchants et bien sûr à lui faire du mal malgré ses sentiments.

Il fut alors surprit que le téléphone sonne, mais c'était agréable, parce qu'il espérait que ce soit Lisa et qu'elle ait réfléchit à tout ce qu'il venait de dire. Il y avait eu un long moment ou il avait put réfléchir et ou rien ne le faisait sortir de ses pensées. Il regarda le combiné qui sonnait et finit par décrocher. Allongé sur son lit, il décrocha et ne dit rien, il laissa Cuddy parler, il voulait savoir ce qu'elle avait à dire. Un sourire se dessina sur ses lèvres, quand il entendit les propos de Lisa. Il baissa la tête en souriant, puis la releva et ne put s'empêcher de rire. Le médecin savait qu'elle l'entendrait rire, mais ce n'était pas méchant, c'était un rire de joie, d'apaisements pour lui, car il pouvait enfin se laisser aller après les propos de sa supérieure.

- Moi non plus je ne veux pas un autre que moi.

Il eu un sourire à ses propos et reprit la parole.

- Je ne veux pas non plus une autre personne que toi dans ma vie, mais c'est difficile pour moi de me voir avec une vie rangée.

L'homme savait qu'elle comprenait le fait qu'il ait peur, ou qu'il se voit avec une vie de famille, mais il voulait pourtant être avec elle et avec leur fille. Il fronça légèrement les sourcil et attendit une réaction de la part de Lisa.

Elle attendit donc au bout du fil, elle l'entendit alors rire, se demandant bien pourquoi mais visiblement ce n'était pas un rire moqueur ou ironique, mais plus un rire nerveux. Elle esquissa un sourire en fermant les yeux en l'entendant dire qu'il ne voulait pas quelqu'un d'autre que lui, visiblement il prenait donc bien la chose puis elle attendit qu'il poursuive, ce qu'il ne tarda pas à faire. Elle s'accouda sur le canapé, jouant machinalement avec ses cheveux, triturant une mèche qui s'échapait de sa queue de cheval et quand il en eut terminé de parler, elle prit la parole à son tour.

- Difficile parce que tu ne veux pas avoir à être comme les autres, heureux?

Demanda-t-elle mais ne lui laissant pas le loisir de répondre elle enchaîna donc.

- Ce n'est pas toi qui parles si souvent du fait qu'on est le seul maître de son destin, que ce n'est pas un vieux barbu qui décide là-haut ou encore une force invisible bien injuste, les actes comptes plus que le reste alors pourquoi tu te voiles la face aussi facilement, essayes avant de dire que tu n'y arriveras pas, sinon tu auras autant de courage qu'un lâche, et tu n'es pas un lâche.

Elle déposa son menton sur ses genoux, gardant le combiné contre son oreille, attendant à son tour à présent qu'il réponde.

House attendit une réponse de la part de son interlocutrice et il en eu une. Il ne répondit pas, enfin plutôt il n'en au pas le temps. Cependant, il ce disait qu'elle avait encore une fois raison, il ne voulait pas être heureux. Son passé, ses liens, tout lui donnait envie d'avoir une vie normale, mais il n'arrivais pas à ce faire à cette idée. Il trouvait que le bonheur ne pouvait pas lui aller, ou alors qu'il gâcherait tout et qu'il ferait encore souffrir les autres. Puis, il écouta à nouveau Lisa parler et écouta attentivement ce qu'elle avait à dire.

Il eu un léger sourire, en effet, il n'est pas un lâche, mais il a peur. Ce sentiment le bloque souvent et d'ailleurs constamment, ça ne le lâche jamais. Il a toujours eu envie de changer, d'être un autre homme, mais il ne pouvait pas, il n'y arrivait pas. Alors, il prit la parole en souriant.

- Je ne suis pas un lâche, mais même si tu m'aimes et c'est réciproque, je crois que je t'es fais trop souffrir non ?

Il savait que Michael avait marqué des points avec Lisa, mais avec ce qu'elle venait de dire, il savait qu'elle l'aimait et c'était réciproque, cependant, il savait que lui, lui faisait du mal et il ne voulait pas qu'elle souffre à nouveau à cause de lui.

- Qui aime bien châtie bien à ce qu'on dit.

Répondit-elle alors, et il faut bien dire que ces deux là avaient largement illustré par maintes occasions cette expression. Disputes à foison, prise de têtes et mots mauvais, oui ils avaient eut ce vilain défaut de ne pas savoir se dire ce qu'ils ressentaient autrement que par des disputes. Et oui, deux beaux spécimens de tête de mule, lui refusant le bonheur, et elle refusant d'en avoir un parce qu'elle ne serait pas avec lui... Quel beau gachis!

- Mais on devrait pour une fois bien tout éclaircir, ça réglera déjà pas mal de choses je pense. October ne revient que ce soir, j'ai donc tout mon temps.

Elle se doutait qu'elle ne devrait pas lui demander de venir la voir, il ne pourrait pas parler en face d'elle, depuis tout ce temps elle savait comment il fonctionnait et réagissait, et il ne fallait pas le brasuer déjà qu'il était à l'autre bout du fil à lui parler c'était déjà un exploit, alors il ne fallait pas non plus trop tenter le diable même si elle aurait plus que tout apprécier là être dans ses bras.

Greg qui attendait une réaction ou plutôt une réponse de la part de celle qui avait l’air de réfléchir à que lui répondre. En effet, il pouvait lui dire beaucoup de choses et parler librement, en se découvrant, mais quand il serait face à elle, il savait très bien qu’il n’arriverait pas à lui parler comme ça. Il serait sûrement plus distant comme d’habitude, il ne sait pas trop s’il pourrait être plus sympathique. En coup cas, il espérait mettre les choses à plat, pas forcément au clair, mais il voulait parler et puis avoir des réponses à ses questions et surtout savoir si Lisa aimait ce Michael ou pas.

Il écouta alors parler Lisa et eu un léger sourire à sa première phrase. Il trouvait intéressant la façon qu’elle avait de pouvoir parler comme ça librement de tout ça alors qu’il y a quelques jours et même quelques minutes, ils étaient encore en train de se massacrer verbalement. Puis, il écouta Lisa parler et lui proposer de venir chez elle pou mettre les choses au clair.

- Pour October, ce serait bien, mais . . .

Il baissa la tête et ce passa une main sur le crâne et le visage et en relevant la tête, il se regarda dans son miroir et fronça les sourcils. Il raccrocha alors le téléphone et se leva de son lit pour prendre sa canne et passa une veste. Une fois fait, il partit chez Lisa en moto et une fois devant chez elle, il sourit. Puis, il arriva devant la porte et prit sa canne en main et frappa à la porte. Il savait que Cuddy reconnaîtrait le bruit du bois de sa canne sur le bois de la porte. Il baissa sa canne et attendit que la porte s’ouvre si Lisa était prête à l’ouvrir.

Elle attendit qu'il termine sa phrase mais tout ce qu'elle entendit fut un long silence puis la tonalité du téléphone, il lui avait raccroché au nez. Elle regarda son combiné, en fronçant les sourcils puis secoua la tête et reposa le tout sur la table. Elle zappa alors et mit sur une chaîne de poker, restant prostrée dans son canapé puis après un certain temps, elle entendit qu'on frappait à sa porte, un son dur et fort, du bois...une canne. Elle se leva donc et alla ouvrir pour découvrir House à sa porte.

- Je comprends mieux maintenant pourquoi ça ne répondait plus.

Elle s'adossa contre le mur de l'entrée et croisa les bras. Il avait quand même décider de venir lui parler face à face, étonnant, mais peut-être pas l'idéal pour lui, en tout cas elle se colla contre le mur pour le laisser passer et refermit derrière lui.
Elle se demandait bien ce qu'ils parviendraient à faire, ou plutôt dire, il y avait tout un tas de choses qu'ils pourraient évoquer, ou du moins vaguement abordé, mais vu le contexte actuel, ça ne serait pas forcément une mince affaire. Elle avança puis lui demanda alors s'il voulait quelque chose et attendit donc qu'il réponde, allant d'ores et déjà se chercher une seconde bière.

Greg qui avait hésité à venir voir Lisa, avait prit son courage à deux mains et il se sentait un peu nerveux. En fait non, il se sentait extrêmement nerveux, il ne savait pas du tout ce qu’il pourrait dire, il se sentait mal et avait à nouveau cette boule dans le ventre. Il détestait toutes ses sensations, pourtant, il savait qu’il devait passer par là pour pouvoir parler avec Lisa. Il tourna un moment la tête vers la rue, avec quelques personnes qui passaient dans la rue et il regarda sa moto. Il ce dit qu’il devrait prendre ses jambes à son cou, ou en tout cas, partir le plus vite possible et ne plus revenir et oublier cette idée folle de vouloir parler face à face avec Cuddy.

Il fit un pas vers l’allée et entendit la porte s’ouvrir, alors il se mit face à la personne qui ouvrit, Lisa. Il ne dit rien, il ne fit que la regarder, la fixer avec insistance et finit par baisser la tête. En la relevant, il sourit à la remarque de la femme et entra après qu’elle lui ait laissé un passage. Une fois à l’intérieur, il laissa son regard aller dans les pièces qu’il voyait et remarqua le salon et la cuisine, mais surtout la porte de la chambre, cette pièce qu’il connaissait bien. Il l’écouta alors parler et il regarda toujours autour de lui, intrigué par une maison qu’il connaît bien et pourtant tant de chose avait changé, sûrement avec l’arrivée d’October. Elle lui demanda ce qu’il voulait boire et la regarda aller vers la cuisine.

- Une bière.

Elle prit donc deux bières et revint vers le salon, lui tendant sa bière en passant puis retourna donc s'asseoir dans le canapé, reprenant sa position antérieure, repliée sur elle, bras autour de ses jambes, sa bière dans sa main, abaissant le son de la télé avant tout. Elle attendit donc qu'il se décide à s'asseoir et le voyant des plus nerveux, elle sourit puis se décida alors de prendre la parole la première.

- Je sais la déco à changée, il a fallu changer quelques petits détails depuis le temps.

Effectivement, il connaissait bien les lieux, pour y être venu souvent dans le passé, soit pour lui planter un rendez-vous chez elle soit pour venir l'importuner.
Elle non plus n'était évidemment pas très à l'aise avec tout ça, et appréhendait un brin ce qu'il pourrait dire, parce que le connaissant il aurait du mal à s'exprimer, ce qui impliquerait de la vicodin et des phrases assez acerbes malgré le fait qu'il voulait simplement parler et tenter de laisser tomber un moment sa carapace d'homme bourru et solitaire. Mais bon, elle verait bien ce que ça donnerait...

Greg continua de regarder autour de lui et vit des photographies de Lisa et October encore bébé. En effet, House ne savait pas à quoi elle pouvait ressembler aujourd’hui, il ne l’avait pas vu ou plutôt il ne savait pas qu’il la voyait régulièrement. En effet la petite fille était maligne, comme ses parents et elle se faisait passer pour une patiente auprès de Greg, juste pour le connaître un peu mieux. Le médecin regarda alors autour de lui et vit Lisa qui revenait avec une bière, il la prit avec un léger sourire en signe de remerciement et il baissa la tête toujours gêné par tout ça, puis il tourna la tête vers Cuddy quand elle parla et il ne fit que hocher la tête en signe de réponse.

Il la vit assise dans son canapé et il avança la bière à la main et s’assit à l’autre bout du canapé. Il avait hésité à s’y asseoir, amis finalement, s’asseoir là, ce n’était pas interdit, mais le fait d’être prêt d’elle sans rien tenter, c’était assez dur pour lui, mais il essayerait de se retenir. Puis, il regarda la télévision et remarque le programme et fronça les sourcils, puis, il reposa son attention sur Lisa et leva sa bière dans l’air et commença à en boire. Il regarda Lisa et en finissant de boire, il la fixa dans les yeux intensément. Une fois but, il se racla la gorge et regarda Cuddy dans les yeux après avoir inspiré.

- Alors on parle de quoi ?

Il savait très bien de quoi ils devaient parler, mais il ne pouvait pas parlé, il était bloqué, il voulait qu’elle l’aide, amis il savait pertinemment qu’il ne pourrait pas se laisser aller comme il le voudrait tant, il préférait la laisser commencer.

Elle le regardait faire, sentant effecitvement de plus en plus que la sitation le gênait au plus haut point, mais il fallait qu'ils parlent, tant pois si tous deux s'en sentaient mal à l'aise.

- De nous, de notre fille, de ce qu'on va faire, de ce qu'on a pas fait, les sujets sont multiples je pense, vu tout ce qu'on a passer sous silence depuis des années.

Mais voyant qu'il ne réagissait pas beaucoup plus, elle releva la tête vers lui puis regarda vers la télé avant de reprendre la parole.

- Je sais que ce n'est pas évidemment, et ça ne l'est pas plus pour moi, mais je ne vois pas pourquoi on ne pourrait pas parler tout simplement, à coeur ouvert, comme deux adultes. Je conçois que cette dernière partir sera un peu plus dure pour toi mais on doit s'efforcer de tout éclaircir, non seulement pour nous mais pour elle aussi.

Evidemment Lisa parlait d'October, et il est vrai qu'il devait régler tout ça, la petite devenant de plus en plus suspicieuse, et Lisa se doutait bien qu'elle ne venait pas à l'hopital que pour la voir, et la connaissant elle essayerait forcément d'aller le voir pour résoudre l'énigme de l'indentité de son père, si seulement elle savait...

Greg ne savait pas trop pourquoi il était venu sur ce coup de tête. Il ce dit qu’il aurait mieux fait d’y réfléchir à deux fois, mais c’était trop tard, alors il but un pue de sa bière et vit que Lisa était aussi tendue que lui. Puis, il l’écouta parler, il ne se doutait pas de ce qu’elle allait dire, enfin un pue, mais il ne savait pas ce qu’il devrait dire ou comment réagir. Ces sensations, il ne les avaient jamais eu et il ce disait qu’il était bien content avant, mais il savait aussi qu’il devrait passer par là pour pouvoir vivre mieux avec Cuddy et October.

En entendant ce qu’elle disait, il fronça les sourcils, un peu de mal à savoir que dire. Alors, il prit un visage neutre, pour essayer de cacher sa gêne et surtout pour qu’elle continue, le temps qu’il trouve une réponse. C’était la première fois qu’il devait chercher une réponse à l’avance et il n’aimait vraiment pas ça du tout. Puis, quand Cuddy reprit la parole, House fronça les sourcils. Les mots parler à cœur ouvert, ça il ne pouvait pas et même si elle le savait elle l’avait dit.

Il posa sa bière sur la table basse et se leva. Il alla vers la fenêtre et regarda à l’extérieur, il était mal pourtant, il voulait et il ce disait qu’il devait bien ça à Lisa. Qu’il pourrait essayer de faire un effort, en espérant ne pas trop se montrer non plus. Il passa une main sur son visage et ce dit que s’il était différent ou s’il n’avait pas été blessé tant de fois, tout serait tellement plus simple, mais donner sa confiance à nouveau, c’était dur. Puis, il retourna s’asseoir, il but sa bière d’une traite et se planta face à Lisa.

- J’écoute.

Il préférait donner des réponses, plutôt que de poser des questions, pourtant, comme il devrait répondre, il devrait forcément se dévoiler, amis il savait qu’il ne serrait pas toujours incère ou plutôt non, il serait sincère, mais il aurait toujours une phrase déplacée ou autre chose pour avoir une parade.

Observant le moindre mouvement qu'il pourrait faire, et dieu sait comment il pouvait réagir dans de tels moments, et surtout sans sa dose de vicodin pour se calmer, autant prévoir le temps qu'il fera dans une semaine. Elle s'en voulait, elle semblait lui demander un effort surhumain, pour n'importe qui d'autre ça n'aurait était rien de plus qu'une chose naturelle, avec leur passé et ce qui s'était passé entre eux, sans compter le fait qu'ils avaient eut un enfant ensemble (même s'il ne voulait pas en entendre parler).
Elle se doutait bien qu'elle devrait répondre et parler pour deux, aussi ne s'étonna-t-elle point de le voir lui répondre ça. Elle posa sa main sur sa nuque puis le regarda revenir s'asseoir et décida donc, puisqu'il ne semblait pas prêt encore à parler, de prendre les devants.

- Je sais que tu as été plus que clair quant au fait que tu ne voulais rien avoir à faire avec October mais j'estime que c'est le droit le plus strict d'une personne de savoir ses origines, sinon comment savoir qui l'on est vraiment si on ne sait pas d'où on vient. Et elle n'est pas idiote, elle a remarqué depuis un certain déjà que j'évitais de parler de ça et surtout du comment on se comporte l'un envers l'autre.

Qui n'avait d'ailleurs jamais eu la possibilité de remarquer leur comportement l'un envers l'autre depuis tout ce temps, et ce qu'on remarquait immédiatement c'était ce jeu du chat et de la souris, les regards, les gestes et les paroles, immanquable pour quiconque aurait un minimum de jugeotte.

House savait qu’il devrait faire attention à ce qu’il allait dire. Il devait être assez franc avec Lisa mais il savait aussi qu’il aurait dut mal à l’être. Alors, une fois assit, il regarda Lisa qui se passait une main derrière la nuque et il eu un faible sourire. Savoir qu’elle aussi était mal, ça le confortait un peu dans le sens ou ils étaient au moins au même stade. Alors, il fronça les sourcils, en l’écoutant parler, pour savoir ce qu’il devrait lui répondre.

Une fois qu’elle ait parlée, il prit un visage qu’il voulait neutre, alors il fixa simplement Lisa dans les yeux. Alors, comment parler de tout ça sans créer de problèmes. Il ferma un instant les yeux et ce redit les phrases de Lisa dans les têtes pour ne pas s’embrouiller et il ouvrit les yeux en la fixant.

- Pour ses origines, je suis d’accord, mais ce n’est pas toujours bon, regardes moi et mon père, j’aurais préféré ne pas en avoir du tout. Au moins tu as tenue parole sur le fiat de ne pas parler de moi, mais il y a une chose que je ne comprend pas, comment est-ce qu’elle pourrait voir comment nous sommes l’un envers l’autre ?

House ne pensait avoir jamais vu sa fille, cependant cette dernière venait à l’hôpital, en se faisant passer pour une patiente. Ce qui intrigua alors House, vu qu’il n’en savait rien dut tout et c’est alors qu’il se rendit compte aussi de ses propos à lui.

- En plus, il n’y a rien entre nous, enfin on est pas différent que quand on ce crient dessus.

En finissant de parler, il ce rendit compte qu’il s’était totalement ridiculiser face à Lisa et qu’il montrait ainsi une faiblesse, ou plutôt le fait qu’il l’aime.

Elle l'écouta lui répondre, elle savait qu'il pèserait ses mots, même si habituellement il ne prenait jamais de pincettes avec elle quand il devait lui dire ses quatres vérités ou lui hurler dessus en état de manque.

- Si tu n'avais pas eu de père tu ne serais pas devant moi à me parler.

Lanca-t-elle pour détendre un peu l'atmosphère, elle aussi pouvait faire ce genre de choses, ce n'était pas la chasse gardée de House d'être sarcastique et de reprendre les mots des autres comme ça l'arrangeait. Mais effectivement, House ne savait pas à quo ressemblait October, Lisa avait bien prit garde à n'avoir des photos d'elle que bébé au travail où à la maison, précisément pour ne pas qu'il puisse voir ce à quoi elle ressemblait en fait, mais elle avait su qui était House. Elle dut donc bien admettre que la petite venit souvent à l'hopital.

- Elle vient parfois à l'hopital, et je parle assez souvent de toi le soir, pas toujours en bien forcément, mais malgré celà elle sait comment je réagis et elle sait aussi que s'engueuler ne veut pas forcément dire qu'il n'y a pas de sentiments au-delà.

Oui, elle l'avait admit, encore, éprouver plus pour lui que du respect dans le cadre du travail mais celà il ne le verrait sûrement pas, revenant plutôt sur leurs problèmes plutôt que sur le reste. C'était ça House, toujours le verre à moitié vide, voir même entièrement...

Greg écoutait attentivement les propos de Lisa. Il savait que ce ne serait pas évident de parler à coeur ouvert et encore moins de devoir lui dire tout ce qu'il ressent et ce qu'il pense. L'homme qui venait d'intervenir, regarda sa supérieure et il la dévisagea. Une femme d'une grande beauté, qui a des sentiments pour lui et ses sentiments sont réciproques, mais il n'arrive pas à le lui dire directement. Il la fixa dans les yeux et il continua de l'écouter parler, pour savoir à quoi il devait s'attendre.

Quand elle parla de son père, il fit une légère moue de mécontentement. Mais finalement, il ce dit qu'elle n'avait pas tort, pas du tout même. En effet, si ses parents et surtout son père n'était pas là, lui non plus ne serait pas face à elle. En même temps, ça aurait été bien plus facile pour lui de ne pas être là, mais il aurait aussi loupé beaucoup de choses. Mais les plus belles, seraient de vivre près de Cuddy et de pouvoir savoir qu'il avait une fille et qu'il pouvait la voir à tout moments, malgré le fait qu'il ne veuille pas la voir, pour l'instant en tout cas.

Il continua de la regarder et sourit faiblement. House savait qu'elle pouvait être comme lui et ça se manifestait encore dans ses propos. Puis, il l'entendit dire qu'elle parlait de lui à October et as que en bien. Il lâcha un sourire, il savait qu'elles devaient parler de lui de temps en temps. La fillette devait connaître ses origines, mais House savait que s'il la voyait il ne pourrait s'empêcher de vouloir la connaître.

- Parler de moi que en bien, je sais que tu ne le fera pas. Mais je sais aussi que tu veux qu'elle me connaisse, si je ne veux pas, c'est parce qu'une famille, il faut la gérer et ça je ne peux pas.

Il savait qu'elle lui dirait le contraire et qu'elle lui dirait qu'il ferait un bon père, elle le dit souvent. Il connaît le refrain et les couplets mais il aime l'entendre venant d'elle, mais il aime surtout cette lueur qu'elle a dans les yeux quand elle le dit. Il voit cette étincelle qui veut dire qu'elle serait prête à être la mère et que sans hésiter elle voudrait de lui comme père. Il voulait la même chose, mais il savait qu'il aurait dut mal à se consacrer à deux personnes totalement sans penser à lui à tout bout de champ.

Quelle tête de mule, et elle savait parfaitement qu'au fond de lui il savait bien qu'il pourrait parfaitement être quelqu'un d'heureux, heureux oui, mais elle avait bien ses théories sur le pourquoi et la cause de ce qui lui avait fait se plonger tellement profondemment dans la misanthropie depuis toutes ces années.

- Tu ne peux pas ou ne veux pas? Et oui depuis le temps je sais lire en toi comme dans un livre ouvert. Et même quant tu ne peux pas en général celà ne te stoppe aucunement, que ce soit pour faire admettre un traitement à un patient ou tout simplement prouver à quelqu'un son erreur, tu es un défenseur de la vérité. Tu ne veux tout simplement pas gérer ça, parce que celà sémerait un semblant de vie dans les bribes d'existance que tu emmagazines ici et là. Tout être humain a une fois dans sa vie la chance d'avoir tout ce dont il veut, une seule chance, parfois deux je le conçois mais je n'ai pas envie de me dire m'être battue des années entières pour finalement ne pas avoir ce que je veux, ou alors devoir aller le trouver ailleurs.

Des menaces? Celà y ressemblait un brin, en effet, mais à son âge elle n'avait plus envie de lui tenir encore indéfiniment la jambe, il avait utilisé toutes ses cartes avec elle, et mieux vallait pour lui cacher un atout avant de tout perdre par simplement question de peur non fondée et d'égo.

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